50 ANS D’HISTOIRE DU ROHQ… IL ÉTAIT UNE FOIS LES OFFICES D’HABITATION
Les premiers logements sociaux, une réponse à l’hygiène publique et de sécurité
Dans les années 1960, une importante crise du logement avait lieu partout au Canada et le Québec n’y échappe pas. Avec l’urbanisation rapide des grands centres, les municipalités avoisinantes se retrouvaient avec de sérieux problèmes en termes de services à la population : un manque de stationnement, l’insuffisance des services publics, la circulation et bien d’autres.
L’aménagement du territoire de l’époque n’était pas conçu pour recevoir autant de personnes dans un court laps de temps. Le Québec vivait donc à ce moment des problèmes d’hygiène publique et de sécurité sans précédent. En effet, on y répertoriait un manque de 250 000 à 300 000 logements au pays. Par conséquent, les familles les plus démunies se retrouvaient alors avec des logements insalubres ou inadéquats. Cela occasionnait souvent des problèmes d’hygiène publique et de sécurité à la grandeur de la province. En guise d’exemple, voici le portrait des logements de cette époque selon Société d’habitation du Québec.
𝐴̀ 𝑄𝑢𝑒́𝑏𝑒𝑐, 𝑝𝑎𝑟 𝑒𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒, 41 % 𝑑𝑒 𝑙’𝑖𝑛𝑣𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑜𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑𝑒́𝑟𝑒́ 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑖𝑛𝑎𝑑𝑒́𝑞𝑢𝑎𝑡 𝑒𝑛 1965. 𝐴̀ 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒́𝑎𝑙, 36 % 𝑒𝑡 34 % 𝑑𝑒𝑠 𝑙𝑜𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑛𝑜𝑚𝑚𝑒́𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑒́𝑝𝑜𝑞𝑢𝑒 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝐻𝑒𝑛𝑟𝑖 𝑒𝑡 𝐶𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒-𝑉𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑖𝑛ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛 1962.
La création des offices d’habitation et des premiers logements sociaux viennent répondre à un besoin exprimé. Permettre à des personnes à se loger adéquatement dans des logements salubres et sécuritaires.